Recherche sur le cancer : la start-up valaisanne Novochizol lève 1,1 million de francs!

Le laboratoire de biomatériaux pour l'ingénierie immunitaire de l'EPFL et la start-up Novochizol SA, hébergée sur le site de BioArk Monthey, viennent d’annoncer qu'Innosuisse, l’agence suisse pour l’innovation, financerait une partie de leur projet de recherche commun. Celui-ci vise à améliorer la sécurité et l'efficacité des thérapies immunitaires contre le type de cancer dit « solide » (soit des tumeurs solides qui peuvent se développer dans n'importe quel tissu). Doté d'un budget de 1,1 million de francs, dont 498’000 francs sont couverts par la subvention d'Innosuisse, ce projet exploratoire durera trois ans.

L'idée est d'utiliser une technologie innovante développée par Novochizol, permettant à des nanoparticules de transporter des traitements puissants et ciblés là où ils sont nécessaires, à l'intérieur des tumeurs. Cela pourrait ouvrir la voie à des traitements plus efficaces contre le cancer.

Des perspectives d’applications en oncologie et dans d'autres domaines

En participant à ce projet, Novochizol va pouvoir faire en sorte que ses nanoparticules, appelées Novochizol, soient officiellement reconnues comme un ingrédient spécial qui peut être utilisé pour créer des médicaments. Elles deviendraient ainsi le tout premier ingrédient de ce type, basé sur une substance appelée chitosan, à être approuvé pour une utilisation médicale. Son application serait non seulement utile pour les traitements contre le cancer, mais pour toutes les situations médicales où il est nécessaire d’administrer un médicament directement dans une zone malade du corps, sans qu'il se répande ailleurs. De nouveaux médicaments pourraient ainsi être développés.

"Même le meilleur médicament est inutile s'il ne peut pas atteindre sa destination et être libéré à la bonne dose et au bon rythme. Une mauvaise formulation et une mauvaise libération des médicaments sont des causes majeures d'échec du développement des médicaments dans tous les domaines de la maladie", précise Vanya Loroch, PhD et PDG de Novochizol. Ce dernier se réjouit de collaborer avec le Tang Lab de l’EPFL pour relever le défi de cette technologie.

Source : communiqué de presse